Le baromètre des TPE/FIDUCIAL-IFOP aborde un autre domaine passionnant que celui du Management. Il est intéressant de noter les divergences de vues entre les patrons de TPE de France et des USA.
La force du Management du patron : Compétences ou Valeurs.
« Comme autres atouts pour diriger, les patrons français mettent alors davantage l’accent sur l’expérience et la compétence ou le relationnel et le commercial (56% contre 28%) quand les patrons américains insistent plus sur la capacité à manager ou le goût du risque (48% contre 22%). »
Je pense que pour créer, il faut accepter l’idée de la remise en cause de son environnement, de ses repères, de ses certitudes. Souvent, ces bouleversements de ses représentations peuvent altérer la pérennité de son entreprise.
Créer, c’est reconnaître que l’on n'est pas indispensable.
Chaque créateur a certainement fait l’expérience de la solitude dès la création et jusqu’au téléphone qui ne sonne plus.
Il faut avoir de l’énergie, le goût du risque, cette capacité, comme disent les rameurs, de lever l’embarcation pour donner l’impulsion victorieuse.
Si le patron n’a pas le goût du risque, dure est la création et pénible, voire catastrophique, la vie de l’entreprise.
Je ne conteste pas l’importance de l’expérience, de la compétence et d'autres qualités indispensables. Il faut distinguer l’important de l’essentiel.
L’art de Manager, c’est de satisfaire le Client, l'Actionnaire, le Salarié.
Chaque jour de la vie de son entreprise, le Manager doit développer de nouvelles compétences et faire preuve de nouveaux talents pour l’avenir. Le passé n’est pas utile dans ces moments.
Finalement, le premier danger pour le patron, c’est lui-même s’il lui prend l’idée saugrenue d’admirer son bâton de maréchal d’un autre temps, sa barrette de médailles sur la poitrine.
Un patron est un porteur de projet, un capitaine, pas un maréchal.
Avoir le goût du risque : c’est aussi accepter de perdre pour mieux rebondir.
I am
American, si j'avais répondu au questionnaire.
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