Dimanche dernier, j’ai pris « La semaine de la cathédrale »
à la sortie de
Il a rapporté quelques paroles de l’abbé Pierre dont une que je partage avec vous : « La vie m’appris que vivre, c’est un peu de temps donné à nos libertés pour apprendre à aimer et se préparer à l’éternelle rencontre avec l’Eternel Amour. […] »
Croire en l’Eternel Amour me rend personnellement serein. Néanmoins, je ne suis pas épargné par les doutes sur ce que j'entreprends, les craintes et les difficultés de la vie de chaque jour mais cet Amour gratuit me pousse à m’intéresser aux autres et ne rien demander en retour.
Je ne suis pas théoricien en Management mais je n’ai eu de cesse d’apprendre l’Autre dans l’entreprise pour un profit collectif.
Le Cardinal de Retz disait : "On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment". De ce point de vue, il n’y a pas de risque dans la démarche qui est la mienne. Le management des hommes n’autorise pas l’ambiguïté. Cette mise en valeur de l’Autre dans ce qu’il est et ce qu’il peut apporter par ses contributions aux projets et aux progrès au sein de l’entreprise est vrai aussi dans la société.
Depuis l’arrêt de l’activité de mon entreprise et mon travail sur un second projet, je perçois combien j’ai besoin des autres. Ces changements sont sources de découvertes et de remise en question par la qualité des rencontres. En outre, je suis admiratif des amis qui sont toujours présents pour m’accompagner et m’épauler.
C’est bien dans l’ouverture aux autres et dans l’engagement que se trouve l’avenir.
Je crois dans le Web 2.0 et aussi dans la dimension de la blogosphère. Je retrouve dans cette "communauté" les valeurs de partage et de gratuité qui fondent les rapports des hommes depuis toujours.
La blogosphère n’est pas une révolution mais la preuve de l’humanité.
Et bien voilà une sage philosophie que je partage. Dans tout manager se cache une femme ou un homme, dans tout communicant auusi.
Lorsque les techniciens parlent de révolution, il s'agit en fait d'une évolution naturelle de l'homme. Ce qui me parait important à en te lisant, c'est que pour une fois, ce n'est pas l'évolution de l'économie, du marché ou de l'entreprise qui crée le progrès, c'est la dimension humaine qui impulse, très profondément, le progrès technologique. Il y a là une matière dont personne ne parle, c'est bien dommage.
Attention toutefois, ne nous leurrons pas sr le fait que pluy il y a technologie, moins il y a relation humaine. Lorsque je dénonçais mon voisin de palier lorsque j'habitais à Paris, qui ne me disait pas bonjour alors que j'étais connecté à l'autre bout du monde via le web, je constate que la situation a empiré. Il y a là un nouveau défi à relever, qui ne sera aisé ni pour le dirigeant, ni pour le manager, ni pour l'homme.
Rédigé par : Stéphane Nau | 19 février 2007 à 12:57
Merci pour ton commentaire Stéphane.
Je partage aussi ton propos sur le risque d'avoir moins de relation humaine à cause des technologies.
Ce risque est réelle par conséquent la mission est encore plus grande aux hommes qui gouvernent ou managent d'impulser les valeurs.
Les technologies se développent, et les responsabilités des dirigeants aussi au même rythme.
Rédigé par : Christian Bodier | 19 février 2007 à 13:10