Entreprendre dans le e-Tourisme

Rebondir toujours

La Biennale du RESEAU ENTREPRENDRE, association d'accompagnement des créateurs  et repreneurs d'entreprise créée par André MULLIEZ, a eu lieu au Palais des Congrès à Paris le lundi 20 octobre 2008.

Moment émouvant quand André MULLIEZ nous fait part des valeurs actuelles et d'avenir du Réseau. Nous en avons tous la charge et en sommes les relais.

Entouré de Bertrand COLLOMB, Président d'Honneur de LAFARGE et Membre du Conseil d'Honneur - RESEAU ENTREPRENDRE, Benoît MAES, Directeur Général de GAN ASSURANCES, Alain-Dominique PERRIN, Administrateur Exécutif de RICHEMONT et Membre du Conseil d'Honneur - RESEAU ENTREPRENDRE et de Thierry MULLIEZ, Président de MOBILIS et Membre du Conseil d'Honneur - RESEAU ENTREPRENDRE, j'ai modestement partagé avec l'assemblée mon expérience du rebond après la liquidation de ma 1ère entreprise et la création avec mon associée Christine LECOMTE de la nouvelle LEVACOMM.

Le rebond est l'attitude la plus élémentaire, la plus évidente que je connaisse mais aussi la plus astreignante. Il n'y a pas de jour sans rebond car rien n'est prévisible. Il faut toujours se mettre en disposition de gérer l'imprévisible.

Nassim Nicholas TALEB dans le Cygne noir parle de la puissance de l'imprévisible : "Comment tirer la leçon de la dinde - .......Prenez une dinde que l'on nourrit tous les jours. Chaque apport de nourriture va la renforcer dans sa croyance que la règle générale de la vie est d'être nourrie quotidiennement par de sympathiques membres de la race humaine (soucieux de ses intérêts), comme le disent les hommes politiques. Le mercredi après-midi précédant Noël, quelque chose d'inattendu va arriver à la dinde, qui va l'amener à réviser ses croyances." 

Ainsi, à l'image du sportif qui s'entraîne pour améliorer la performance de ses muscles, je n'ai eu de cesse de développer mon Capital d'Entrepreneur.

Ma définition du Capital d'Entrepreneur  est le rapport à notre degré de résilience, c'est à dire  à notre capacité à surmonter les problèmes et notre degré de développement des capacités et cultures entrepreneuriales c'est à dire  à oser  communiquer, s'ouvrir, cultiver des réseaux, manager, innover, animer, etc. Cette fonction  détermine en quelque sorte notre capital d'entrepreneur si on veut le schématiser.

J'aborde ce point dans le module "Rebondir" au sein d'Audace : le campus des créateurs d'entreprises.

Le rebond est la juste réponse à la faim, à la sourde révolte en soi, au refus de subir.

Le rebond est le plus formidable exploit de l'individu. Il constitue sa plus belle opportunité de réussir.

Il y a toujours du succès pour celui qui sait accepter, comprendre et transformer la rupture.

Comme Barack OBAMA, je peux reprendre le slogan "Yes, We can". "Oui nous pouvons rebondir toujours".

La 3è Biennale du Réseau Entreprendre à Paris

Le Réseau Entreprendre, association d'accompagnement des créateurs d'entreprise créée par André Mulliez, se réunit lors de sa 3è Biennale au Palais des Congrès à Paris le lundi 20 octobre 2008.

Chef d'entreprise, créateur, repreneur, porteur de projet, étudiant intéressé par l'entrepreneuriat, cette journée exceptionnelle, rythmée par des échanges, des rencontres, des débats et une soirée est pour vous.

Le thème retenu " (Se) développer, c'est notre nature " sera l'occasion de souligner que Réseau Entreprendre® accompagne les nouveaux entrepreneurs pour créer et faire grandir leur entreprise et qu'ils sont aussi mieux préparés pour s'intégrer dans leur environnement.

Lauréat Nord Entreprendre en 2004 dont la Directrice est Véronique Delannoy, j'ai la chance et l'honneur d'y participer en qualité de créateur d'entreprise sur le thème "Rebondir" entouré de ces chefs d'entreprise :

• Bertand Collomb de Lafarge
• Benoît Maes de GAN Assurances
• Alain-Dominique Perrin de Richemont
• Thierry Mulliez de Mobilis

Je remercie vivement Didier Gesp, Directeur d'Audace, de m'avoir invité à la Biennale.

L'Audace de Rebondir

Le 20 juin 2007, j’ai animé le module « Rebondir » de la fondation Audace au campus Saint-Raphaël de l’Université Catholique de Lille.

Audace, dirigée par Didier Gesp qui a assuré la Présidence de Nord Entreprendre jusqu’en mai 2007, est le campus du futur créateur d’entreprise.

Cette Fondation prépare les « Audacieux », comme il est coutume de les appeler, à la création et à la reprise d’entreprise.

Le module « Rebondir », au même titre que d’autres comme la gestion du stress/temps, booster la créativité, est classé au chapitre « Mental du dirigeant ».

J’ai entrepris d’aborder le sujet par le biais de témoignages sur la gestion de la rupture que rencontre le dirigeant, comme par exemple : le dépôt de bilan et parfois même la liquidation judiciaire, la perte de pouvoir au capital de son entreprise, l’accident et bien d’autres.

Comment réagir, repartir ?

Les cas de rupture sont nombreux. Les talents du chef d’entreprise se révèlent dans ces moments difficiles grâce à ce que j’appelle : le Capital de l’Entrepreneur.

De mon parcours entreprenarial, je peux affirmer que le Capital Entrepreneur, comme développé dans ma présentation suivante, se fonde sur :

• Un état d’esprit
• Une stratégie d’identité numérique
• Une culture des réseaux

J’ai la certitude que la réussite passe par un regard lucide sur ses propres capacités et son potentiel à  refonder son entreprise avec de nouveaux objectifs et de nouvelles perspectives.

En complément de mon intervention, le témoignage de mon ami Eric Thérizol, Co-fondateur de CELAVIE LIFECARTE a mis en évidence :

• Qu’il n’y a pas de fatalité
• Qu’une aventure a une fin et qu’elle en appelle toujours une autre.

En conclusion, les chefs d’entreprise présents ont chacun exprimé un dénominateur commun : celui de toujours avoir un ou deux projets "dans son sac".

Je vous invite à prendre connaissance de mes précédents articles sur le Réseau Entreprendre :

Envie d'entreprendre ?

Les 20 ans de Nord Entreprendre

Envie d'entreprendre ?

Audace, le campus du créateur d’entreprise, lance son programme « Préparez-vous à la création et à la reprise d’entreprise ».

Didier Gesp, son Directeur Général et Créateur Chef d’entreprise, a présenté Audace le 3 avril 2007 dans les locaux de Nord Entreprendre à Roubaix, aux partenaires, institutionnels et participants potentiels.

Audace se situe dans l’amont du processus de création et de la reprise. Il prépare les futurs créateurs ou repreneurs d’entreprises type PME n’ayant pas encore nécessairement de projet défini.

Les intervenants d'Audace sont tous des chefs d’entreprise. Les participants sont des cadres ou des étudiants. Ce vivier est intéressant et les échanges seront fructueux à n’en pas douter.

J’ai le plaisir de m’occuper du module « Rebondir » dans le programme cycle court – printemps 2007.

Le module « Rebondir » expose le contexte d’un chef d’entreprise et les étapes concrètes depuis la fin d’un projet d’entreprise jusqu’au démarrage d’un autre ainsi que les conditions pour réussir le changement.

Il aborde ce sujet sous l’angle humain, managérial et entreprenarial.

Ce module fait prendre conscience aux participants qu’il n’y a pas de fatalité dans la vie.

Le Chef d’entreprise est confronté à des moments très difficiles, à des imprévus. Il doit les surmonter et mieux encore capitaliser sur ces ruptures pour en faire un succès à venir.

La rupture ou l’échec est toujours source de succès si on le veut. Il faut combattre la peur qui nourrit l’immobilisme et l’immobilisme qui nourrit la peur.

Mountain Bike Beach Race à Knokke-Heist

Nous avons assisté avec Christine, le 25 février 2007, à Knokke-Heist au bord de la Mer du Nord, en Belgique Flamande, à une course de vélos cross sur la longue plage, en bordure de la frontière hollandaise.

Plus de 4 000 sportifs participaient à la Mountain Bike Beach Race qui se déroule une fois par an. 

Les participants se sont élancés pour parcourir 15 kms sur la plage et dans les dunes, sous une pluie froide et avec un vent terrible à ne pas tenir un parapluie ouvert, par 5 degrés celsius.

A suivre ces passionnés à notre rythme paisible, j'ai retrouvé en cet instant tout ce qui compose la vie d'un chef d'entreprise : l'esprit de la gagne, l'esprit d'équipe, la fatigue, le désarroi, la solitude, les embûches naturelles et mécaniques, le courage, la volonté et la victoire.

Tous ces états pouvaient se lire dans les attitudes et les regards de ces hommes et de ces femmes.

Une de mes réflexions fut : Qu'est-ce qui anime ces hommes et ces femmes ? A l'évidence, le goût de l'Aventure.

Aventure humaine, aventure dans un projet.

Nous avons soif de découvertes, nous avons soif de nous révéler, nous avons soif de construire, nous avons soif de rencontres, nous avons de soif de nous confronter à d'autres.

Il faut avoir faim. Celui qui n'a pas faim ne connaît pas la saveur de la création, de l'Entreprendre.

Ce n°2 au short jaune, le regard fixé sur son objectif, avait plus faim que les autres. Il a gagné la course.

Finalement, il y eut autant de vainqueurs que de participants.

4 000 vainqueurs pour 4 000 aventures différentes.

Les 20 ans de Nord Entreprendre

Moment émouvant à Lille Grand Palais le 21 février 2007 quand André Mulliez explique à l’assemblée des lauréats et des institutionnels la création de Nord Entreprendre en 1987. Cette fondation – elle a vu le jour grâce à 11 grandes familles du Nord -  donnera vie par la suite au Réseau Entreprendre. Merci à elles toutes.

André Mulliez, quel homme lorsqu’il tape sur la table pour nous affirmer que le Futur est déjà dans le Présent ! Le futur est chevillé en nous aussi profondément que notre passion d’entreprendre.

A l’écouter, je suis encore plus convaincu qu’il existe un gène du créateur.

Sacré Généticien cet André Mulliez : son gène à lui s’est à nouveau réveillé en 1987 quand suite au plan social de son Groupe Phildar - 600 salariés malheureusement licenciés - il a décidé de se « venger en créant des emplois » . Admiration…

Cet éternel chef d’entreprise harangue ses auditeurs : « […] quand on a la volonté, on arrive à ses fins même si on a pas d’argent […] ».

Savoir oser, être tenace, avoir de la volonté et on y arrive toujours. Grand merci, André.

Quel plaisir pour moi, 4 mois après l’arrêt de mon entreprise, de retrouver cette grande famille de Nord Entreprendre, son Président Didier Gesp, sa Directrice Véronique Delannoy, ses animateurs Dany Deledalle et Olivier Declerck, mes amis lauréats Chefs d’entreprise, toujours et encore plus présents.

Les mots qui ont du sens chez Nord Entreprendre, sont « Ensemble, avec Toi, Inventer l’avenir ». Nous les avons chantés dans une magistrale chorale de plus de 800 cœurs à l’unisson d’un seul chœur.

L’entreprise sous toutes ses facettes se vit et résonne en vous constamment.

Les 20 ans de Nord Entreprendre illustrent pleinement que le réseau est l’avenir.

Comme l’avenir de l’entreprenariat en France est déjà en herbe chez nos enfants, de l’école à l’université. Tout le Réseau Entreprendre l’a anticipé et y participe activement.

Dès 2006, le Président de Nord Entreprendre Didier Gesp a initié ce rapprochement entre les professeurs de l’Université Catholique de Lille et les chefs d’entreprise de Nord Entreprendre. Aujourd’hui, il mène une nouvelle démarche auprès des étudiants des Ecoles de commerce et d’Ingénieurs avec sa fondation Audace en collaboration avec Nord Entreprendre.

Que d’initiatives qui respirent l’entreprenariat !

J’affirmais dans mon billet « La vie m’appris de vivre… » que mon management a toujours intégré la démarche « d’apprendre l’Autre » et que nous avons toujours besoin des autres.

Le message de Nord Entreprendre soutient : « on a besoin de Toi comme tu as besoin de nous ….  Cumulons les forces et toutes les énergies car rien n’est acquis ».

Bon anniversaire à Nord Entreprendre et Merci.

La vie m’appris que vivre …

Dimanche dernier, j’ai pris « La semaine de la cathédrale » à la sortie de la Messe. Ce bulletin paroissial est écrit par le chanoine Jacques Beils, Recteur de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille.

Il a rapporté quelques paroles de l’abbé Pierre dont une que je partage avec vous : « La vie m’appris que vivre, c’est un peu de temps donné à nos libertés pour apprendre à aimer et se préparer à l’éternelle rencontre avec l’Eternel Amour. […] »

Croire en l’Eternel Amour me rend personnellement serein. Néanmoins, je ne suis pas épargné par les doutes sur ce que j'entreprends, les craintes et les difficultés de la vie de chaque jour mais cet Amour gratuit me pousse à m’intéresser aux autres et ne rien demander en retour.

Je ne suis pas théoricien en Management mais je n’ai eu de cesse d’apprendre l’Autre dans l’entreprise pour un profit collectif.

Le Cardinal de Retz disait : "On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment". De ce point de vue, il n’y a pas de risque dans la démarche qui est la mienne. Le management des hommes n’autorise pas l’ambiguïté. Cette mise en valeur de l’Autre dans ce qu’il est et ce qu’il peut apporter par ses contributions aux projets et aux progrès au sein de l’entreprise est vrai aussi dans la société.

Depuis l’arrêt de l’activité de mon entreprise et mon travail sur un second projet, je perçois combien j’ai besoin des autres. Ces changements sont sources de découvertes et de remise en question par la qualité des rencontres. En outre, je suis admiratif des amis qui sont toujours présents pour m’accompagner et m’épauler.

C’est bien dans l’ouverture aux autres et dans l’engagement que se trouve l’avenir.

Je crois dans le Web 2.0 et aussi dans la dimension de la blogosphère. Je retrouve dans cette "communauté" les valeurs de partage et de gratuité qui fondent les rapports des hommes depuis toujours.

La blogosphère n’est pas une révolution mais la preuve de l’humanité.

La motivation du créateur

Je reviens sur ce thème de l'entrepreneuriat et sur les raisons qui motivent le fondateur. 

Comme je le relevais dans mon article "Quel entrepreneur êtes-vous ?" , une très grande majorité de créateurs en herbe ne font pas le pas car la peur les tenaille. La crainte de perdre la sécurité et le confort d'une situation sociale sont les raisons principales.

L'aventure n'est pas donnée à tout le monde.

Pourquoi créons-nous ?

Ce n'est pas la recherche de la fortune ou des honneurs. C'est l'excitation de l'aventure.

C'est la conviction qu'il y a des besoins non satisfaits et des innovations à réaliser pour contribuer au développement de notre société. La stimulation économique est la source de la valeur de l'entreprise. Elle vous ouvre aux autres pour le meilleur et pour le pire.

La création est avant tout une aventure humaine. En conséquence, faut-il être fou, voire même inconscient, pour créer au regard de notre société française actuelle, policée et lissée, au-delà de l'assistanat ?

A propos, je serais preneur d'une étude sociologique sur le profil du créateur pur.

Pour anecdote, un investisseur m'affirmait récemment  que  l'innovateur type était une femme, mère de famille nombreuse. 

Je ne suis pas surpris. Ma mère a toujours été hyper-active, " zappant du four au moulin ". Ses multiples tâches variaient du travail non rémunéré à la coopérative dirigée avec mon père, à l'éducation de ses quatre enfants, à la gestion et l'entretien de la maison. En permanence, elle devait trouver des trucs et astuces pour gagner et de l'argent et du temps. Chaque jour, elle vivait dans l'innovation.

Cette affirmation corrobore les propos du candidat à l'élection Présidentielle, Nicolas Sarkozy, lors de l'émission de TF1 "J'ai une question à vous poser", en réponse à la question d'une mère de famille.

Donc le vrai créateur, celui qui met ses économies, son énergie, sa sueur, sa fatigue, sa crainte, ses peurs, sa solitude parfois, même sa vie de couple ou de famille, son temps à ne plus vivre comme les autres, qui est-il ?  En tout cas peut-être pas celui que l'on croit !

Ma réponse va peut-être vous surprendre car c'est une évidence pour moi. J'ai le sentiment que je suis né pour cela, j'ai toujours aimé explorer. Mon frère a créé aussi, mes grand-parents étaient artisans. 

Et vous ? Qu'en est-il de votre envie impérieuse, au-delà de tout, de créer?

Quel entrepreneur êtes-vous ?

Mon projet de plateforme de services aux voyageurs m’amène à rencontrer des investisseurs privés et des fonds d’investissements.

Je vous livre un constat de l’un d’eux qui m’a beaucoup surpris.

90% des porteurs de projet de création d’entreprise qui sollicitent des investisseurs ne souhaitent pas s’impliquer totalement dans l’entreprise à créer.

Est-ce une façon de minimiser les risques liés à l'entrepreneuriat ?

Ce comportement est surprenant de prime abord. Je ne sais si c’est une tendance.
Il faut croire que ces créateurs potentiels souhaitent conserver leur emploi et être actionnaire de leur nouvelle entreprise.

Je pense depuis la création de mon entreprise que le capitaine doit être à la barre. L'absence d'engagement dans la gestion de l'entreprise compromet son avenir et ne rassure pas les investisseurs. Le fondateur doit prendre le risque et piloter au quotidien son entreprise. Ce sentiment est partagé par les investisseurs et les fonds d’investissement, me semble-t-il et je trouve cela rassurant.

Qu'en pensez-vous, fondateur ou porteur de projet ?

Le Bonheur dans l'Entreprise

Le baromètre N°24 de Fiducial d’Octobre 2006 dédié à l’étude TPE/FIDUCIAL-IFOP traite également des salariés attachés à leur entreprise.

Un indicateur sur l’entreprise : L’état d’esprit des salariés

« 83% des salariés de TPE sont fiers d’appartenir à l’entreprise dans laquelle ils travaillent......D’ailleurs, plus de trois quarts des salariés estiment que l’ambiance de travail dans les TPE est meilleure que dans les plus grandes entreprises. »

Force est de constater que ce chiffre de 83% est important quand on sait que les TPE représentent 30% du PNB avec 2 400 000 d’entreprises - une TPE a pour effectif de 0 à 19 salariés - soit, d’après le baromètre Fiducial, 4 000 000 salariés et par conséquent 37 % des emplois en France (source Fiducial).

En somme, 1 salarié sur 3 serait fier de son entreprise en France.

Comment peut-on expliquer ce chiffre qui ferait pâlir d’envie les Managers de certains grands Groupes ?

Est-ce dû au charisme du patron ? Au sentiment de disposer d’une plus forte autonomie ?

C’est une évidence qui ne suffit pas pour autant. Les raisons d’un tel chiffre sont multiples.

Le rapport au travail

Tout d’abord, nous pourrions considérer que le travail ne fait pas rêver le salarié. Il serait la contrepartie d’un salaire pour vivre. Le travail permettrait de subsister au quotidien. Ce  seul bénéficie pour le salarié serait le propre de l'entreprise sans aucune communication, sans image aucune ou déconnectée des besoins des salariés. Nous sommes aux étages inférieurs de la pyramide de Maslow (besoins matériels, besoins de sécurité).

Comme me le précisait Christine Lecomte, formée au Coaching et Team Building par Vincent Lenhardt, il convient de distinguer l’essentiel de l’important. Les besoins matériels et de sécurité ne relèvent pas de l’essentiel mais de l'important.

Génèse de la fierté : Ce qui relève de l’essentiel

Vivre pour le travail et être fier de sa TPE supposent d’être reconnu, de faire partie intégrante d’une dynamique, d'avoir le sentiment d’appartenir à un mouvement, et de l’espérance d’une évolution. Ce rapport à l’entreprise donne au travail tout son sens, comme source d’épanouissement et de développement personnel.

Il revient au patron de créer les conditions pour favoriser ce sentiment de fierté.

Les conditions de l’Essentiel, de mon point de vue

Le Patron est le leader et à ce titre doit fixer le cap. Il détermine les objectifs et les perspectives aux salariés. Il est le gardien des valeurs. Il connaît et favorise l’émergence des compétences dans l’entreprise. Dans ce contexte, les salariés vont se positionner dans le cadre du développement de l’entreprise et s’impliquer.

Leadership, Vision, Mission, Objectif, Reconnaissance et en dernier lieu Performance sont les conditions de succès.

La Performance est aussi la conséquence d’un processus de décision efficace qui rassure les salariés sur la capacité de leur entreprise à anticiper, à réagir, à être proactive, à faire face aux contraintes. Les conditions de l’essentiel entre TPE, PME et Grands Groupes ne changent pas mais les formes d’application diffèrent.

Toutefois, j’ai conservé de mon parcours dans des Grands Groupes un minimum d’organisation en matière de management et de processus de décision. Cela peut paraître simple mais la réunion hebdomadaire avec plan d’actions, aussi élémentaire soit-elle, a des vertus en matière de Production, de Communication et de Transparence.

En conclusion, ce chiffre montre qu’il y a d’excellents patrons dans les TPE. Bravo à eux.

Cependant ils devraient davantage communiquer sur leurs talents.

Et vous patrons de TPE, qu’en pensez-vous ?